Recensement de mulettes perlières à l'aquascope dans l'Ellez à Plouyé (29) © EPAGA

Gestionnaires d’espaces naturels

(RGENB)

Animer le Réseau des Gestionnaires d’Espaces Naturels Bretons.

 

LES ACTEURS DU RÉSEAU 

Le Réseau des Gestionnaires d’Espaces Naturels Bretons(RGENB) rassemble aujourd’hui plus de 600 professionnel·les issu·es d’organismes publics (collectivités, établissements publics, associations…) et privés œuvrant étroitement ensemble pour la préservation et la gestion des milieux naturels bretons.

Extranet du RGENB

 

🌐 Un extranet dédié est désormais accessible à tous ces acteurs ! Espace privilégié du Réseau, il permet d’accéder aux contacts, mais aussi à tous les documents issus des événements.

 

Dans ce réseau breton, le terme “gestionnaire” est appréhendé au sens large du terme et intègre une diversité de métiers consacrés à la gestion, préservation et conservation des milieux naturels (chargé·es de mission Natura 2000, conservateur·trices de réserves naturelles, gardes du littoral, technien·nes, responsables biodiversité, directeur·trices patrimoine naturel, etc.).

De nombreux organismes assurent cette mission de gestion et préservation du patrimoine naturel sur la base d’un document de gestion, il peut s’agir des collectivités, d’associations, de syndicats mixtes, ou encore d’organisations professionnelles.

A leurs côtés, la DREAL Bretagne, la Région Bretagne et l’Office français de la biodiversité ainsi que les services déconcentrés de l’Etat (DDTM), peuvent à la fois être partenaires de ces organismes sur divers enjeux, gestionnaires de sites, ou encore autorités compétentes pour le classement, la réglementation et l’organisation de la gestion de certaines aires protégées (exemple des Réserves naturelles régionales et nationales).

En Bretagne, trois grands types de structures peuvent aussi être propriétaires d’espaces naturels à travers la protection foncière il s’agit du Conservatoire du littoral, des Départements des Côtes d’Armor, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, et de l’association Bretagne Vivante.

Enfin, les organismes qui exercent une mission d’intérêt général de connaissance ou de recherche et travaillent étroitement avec les structures gestionnaires et propriétaires sur tout ou partie du territoire régional, sont également parties prenantes de ce Réseau, à l’image du Conservatoire botanique national de Brest, de l’Observatoire de l’environnement en Bretagne ou encore de laboratoires de recherche.

Animer un réseau de gestionnaires pour faciliter la circulation d’informations et monter en compétence, du terrain jusqu'au portage de projets ambitieux pour la préservation des espaces naturels.

LA GOUVERNANCE DU RÉSEAU 

Le Réseau s’appuie sur deux instances pour fonctionner : l’assemblée plénière et le comité de pilotage.

L’assemblée plénière réunit une fois par an tous les acteurs du Réseau : elle dresse un bilan d’activité synthétique de l’année écoulée, se prononce sur les actions du Réseau et constitue un temps collaboratif pour la programmation annuelle régionale des temps de formations et d’échanges thématiques. 

Le comité de pilotage réunit 2 fois par an l‘ensemble de ses membres pour : 

  • Établir les orientations annuelles du Réseau (feuille de route)
  • Identifier de nouvelles pistes de travail en formulant des propositions d’actions prioritaires : journées de formations et échanges thématiques, communication, groupes de travail et ateliers thématiques
  • Veiller à la bonne mise en route des actions
  • Valider l’état d’avancement des actions. 

Les 35 structures membres du comité de pilotage représentent les acteurs du RGENB : services de l’État, associations de protection de la nature, EPCI gestionnaires d’espaces naturels, fédérations professionnelles (propriétaires forestiers, chasseurs…), laboratoires de recherche.

Composition du comité de pilotage +

35 structures bretonnes représentent le Réseau, intégrant ainsi 60 membres représentés par des titulaires (t.) et suppléant·e·s (s.) :

Agence Bretonne de la Biodiversité

  • Maud BERNARD (t.), Florent VILBERT (s.)

Région Bretagne

  • David GOBIN (t.), Rosine BINARD (s.)

Office français de la biodiversité

  •  Olivier MUSARD (t.), Laure DUPECHAUD (s.)

DREAL Bretagne

  •  Alice NOULIN (t.), Pierre-Jean BERTHELOT (s.)

Département des Côtes d’Armor

  • Valérie LE BARS (t.), Olivier LE BIHAN (s.)

Département du Finistère 

  • Corinne THOMAS (t.), Pierre THULLIEZ (s.)

Département du Morbihan

  • Emmanuelle MORIN (t.), Sophie BODIN (s.)

Département d’Ille-et-Vilaine

  • Jean-François LEBAS (t.), Thibaut GABORIT (s.)

Conservatoire du littoral

  • Gwenal HERVOUET (t.)

Office national des forêts

  • Mickaël MONVOISIN (t.), Isabelle BERTRAND (s.)

Agence de l’Eau Loire-Bretagne

  • Hubert CATROUX (t.), Jérôme MARTIN (s.)


Parcs naturels régionaux bretons

Parc naturel régional d’Armorique

  • Jérémie BOURDOULOUS (t.), Estelle CLEACH (s.)

Parc naturel régional du Golfe du Morbihan

  •  Thomas COSSON (t.)

Association Cœur Emeraude

  • Olivier MASSARD (t.), Dominique MELEC (s.)

Associations naturalistes et d’éducation à l’environnement bretonnes

Bretagne Vivante

  • Bernard ILIOU (t.), Marie CAPOULADE (s.)

LPO France

  • Pascal PROVOST (t.)

VivArmor Nature

  •  Anthony STRUBOIS (t.), Didier TOQUIN (s.)

GRoupe d’ETude des Invertébrés Armoricains – Antenne Bretagne

  • Floriane FLACHER-GESLIN (t.), Julie NOUYRIGAT (s.)

Association de Langazel

  • Vincent LE VIOL (t.), Vincent WILLEFERT (s.)

Association de mise en valeur des sites naturels de Glomel

  • Yvon MEHAUTE (t.), Aline BIFOLCHI (s.)

Association des chargés de mission Natura 2000 en Bretagne

  • Vincent LE VIOL (t.), Sylvestre BOICHARD (s.)

Association Cicindèle

  • Maël BAUSSON (t.)

Fédération Régionale des Chasseurs de Bretagne

  • Bertrand PIEL (t.)

Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) gestionnaires d’espaces naturels

Communauté de communes Presqu’île de Crozon-Aulne maritime

  • Ségolène GUEGUEN (t.), Yvan SIONNEAU (s.)

Communauté de communes du Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel

  • Aurélien BELLANGER (t.)

Lannion Trégor communauté

  • Stéphane GUIGUEN (t.), David MENANTEAU (s.)

Lorient Agglomération

  • Anne-Marie FAVREAU (t.), Agnès BROSSARD RAMOND (s.)


Observatoires Régionaux Thématiques Faune-Flore

Observatoire de l’environnement en Bretagne

  • François SIORAT (t.), Ronan LUCAS (s.)

Conservatoire national botanique de Brest

  • Marion HARDEGEN (t.)

Bretagne Grands Migrateurs

  • Gaëlle LEPRÉVOST (t.), Laëtitia LE GURUN (s.)


Enseignement supérieur et Recherche

Laboratoire Ecobio – université de Rennes

  • Vincent JUNG (t.), Alexandre CORBEAU (s.)

Institut de Géoarchitecture- Université de Bretagne Occidentale

  • Sébastien GALLET (t.), Frédéric BIORET (s.)

Institut de Géoarchitecture- Université de Bretagne Sud

  • Célia DEBRE (s.)


Tanit Consulting

  • Marion BOURHIS (t.)

 

Une feuille de route annuelle

La feuille de route du Réseau, co-construite par les membres du Comité de Pilotage du RGENB, s’articule autour de 2 axes principaux :

  1. Optimiser la gestion des espaces naturels par la mise en réseau des acteurs
  2. Favoriser l’émergence et la conduite de projets collectifs en faveur des espaces naturels

Elle se traduit par des actions concrètes, intrinsèquement liées au plan d’actions de l’Agence Bretonne de la Biodiversité.

📥 Téléchargez ici la feuille de route 2024 du RGENB

Des projets collectifs pour monter en compétence !

L’accompagnement des gestionnaires d’espaces naturels bretons et de leurs partenaires vers l’émergence et la conduite de projets opérationnels en réponse à des besoins communs (études, guides méthodologiques, outils collaboratifs, montage de projets…) passe également par l’animation de groupes de travail.

En 2024, deux thématiques principales mobilisent le Réseau :

  • Le groupe de travail « Renforcement des collaborations entre gestionnaires et chercheur·se·s » dans l’objectif d’optimiser l’interface science-gestion et les collaborations entre gestionnaires et chercheur·se·s, de les mettre en application sur des problématiques techniques et de terrain en cours et de faire émerger de nouveaux projets de recherche-action dans les espaces naturels bretons.
  • Le groupe de travail « Sport, culture et tourisme dans les espaces naturels de Bretagne » pour intégrer les enjeux de biodiversité dans les politiques structurelles du sport, de la culture et du tourisme.

DES OUTILS OPERATIONNELS POUR REPONDRE AUX BESOINS COMMUNS

Issus des travaux de groupes de travail, la production d’outils opérationnels permet de capitaliser l’expérience des gestionnaires d’espaces naturels et de leurs partenaires au service d’intérêts communs. 

Deux outils sont aujourd’hui en ligne :  

  • Le guide méthdologique V1 « organiser un événement sportif et culturel dans un espace naturels de Bretagne », outil ressource pour mieux informer, sensibiliser et établir des collaborations avec les organisateurs de manifestations sportives et culturelles et certains professionnel·les du tourisme et les faire monter en compétence 
  • L’annuaire de la recherche-action dans les espaces naturels, plateforme adaptée aux besoins de mise en relation des gestionnaires d’espaces naturels avec les acteurs de la recherche  

DES ÉVÉNEMENTS DÉDIÉS POUR ÉCHANGER ET SE FORMER ! 

Accessibles aux gestionnaires d’espaces naturels et à l’ensemble de leurs partenaires d’organismes publics et privés, ils regroupent : 

  • Un forum régional une fois par an pour les gestionnaires et leurs partenaires
  • Des journées d’échanges thématiques pour réunir des acteurs concernés par des problématiques de gestion communes, partager les connaissancesconnaitre les techniques et protocoles éprouvés sur le terrain, identifier collectivement des perspectives de travail et faire émerger de nouveaux partenariats entre structures
  • Des journées de formations pour acquérir des compétences théoriques et pratiques (mise en œuvre de protocoles de suivis ou d’inventaires, détermination d’espècesprise en main de nouvelles méthodologiesdéveloppement de compétences en communication et médiationetc.) 
  • La rencontre annuelle des Réserves naturelles
  • La journée annuelle des chargé·es de mission Natura 2000  
Formation botanique avec le Conservatoire botanique national de Brest © Agence Bretonne de la Biodiversité

🗓 LES RENDEZ-VOUS 2024

📃 Le programme événementiel du Réseau pour 2024 est désormais en ligne ! Vous pouvez accéder au descriptif complet ici.

BON À SAVOIR ! LES STATUTS DE PROTECTION DES ESPACES NATURELS BRETONS   

Identifier et connaître les différents niveaux de protection d’un espace naturel permet d’identifier les acteurs à contacter selon les démarches à engager. 

La grande majorité des espaces naturels protégés bretons est identifiable, par type de protection, à partir de ce module de visualisation en ligne, développé par GéoBretagne.

Visualisation des espaces naturels bretons © GeoBretagne

Trois grandes catégories de réglementation spécifiques existent pour les espaces naturels bretons :
La protection réglementaire +

La voie réglementaire confère un statut de protection fort. Les aires concernées sont classées par arrêté ministériel ou préfectoral ou par délibération du Conseil régional. Une réglementation stricte s’y applique en termes d’accès et/ou d’usages. 

En Bretagne, il peut s’agir des : 

  • 7 Réserves Naturelles Nationales (RNN) : 
  • 9 Réserves Naturelles Régionales (RNR) : 
  • 3 Réserves biologiques (dirigées et intégrales) : 
  • la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage du Golfe du Morbihan
  • le Parc naturel marin d’Iroise 
  • 97 arrêtés préfectoraux de protection de biotope 
  • 167 sites classés et 184 sites inscrits 
  • A l’avenir, les arrêtés préfectoraux fixant les listes départementales de sites d’intérêt géologique devant faire l’objet d’une protection et les arrêtés préfectoraux de protection des sites d’intérêt géologique qui en découleront.
La protection foncière  +

En Bretagne, les trois grands types d’acteurs de la protection foncière des sites naturels sont le Conservatoire du littoral, les Départements et les associations. 

 Établissement public créée en 1975, le Conservatoire du littoralacquiert des parcelles à l’amiable, par exercice d’un droit de préemption ou par expropriation, dans la limite d’un périmètre dont les contours sont définis avec les élus locaux et les services de l’État et validés par le Conseil d’administration de l’établissement. Par voie de convention d’affectation, le Conservatoire du littoral peut également être affectataire de terrains maritimes, fluviaux ou terrestres du domaine public ou privé de l’État. Suite à l’acquisition ou l’affectation, la gestion courante des sites (entretien, surveillance, suivis naturalistes, accueil du public…) est confiée par convention à des collectivités territoriales, des établissements publics ou des associations. En Bretagne, au 31/12/2023, le Conservatoire est propriétaire de 11 034 ha répartis sur 245 sites, sous la garde de 60 structures gestionnaires. 

Les quatre Départements bretons ont la compétence pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles (ENS). Pour mener à bien leurs actions, les Départements disposent de deux outils :

  • Un outil foncier : le droit de préemption des espaces naturels sensibles (DPENS) ;
  • Un outil financier qui correspond à la part départementale de la taxe d’aménagement.

Le droit de préemption s’applique à l’intérieur de ces périmètres de préemption définis par le Département, en lien et en accord avec les collectivités concernées. Le Département devient alors acquéreur prioritaire lors de la mise en vente d’une parcelle incluse dans ces ZPENS.

En cas de renonciation du Département, le Conservatoire du littoral ou les collectivités peuvent se substituer. Ce droit de préemption peut être aussi délégué aux communes, au Conservatoire du Littoral ou aux Parcs naturels régionaux et les acquisitions se font à l’amiable dans la grande majorité des cas.

Les terrains ainsi acquis deviennent des ENS. Ces-derniers doivent être aménagés pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel, la petite surface d’un site ou sa dangerosité.

Établie sur la construction, la reconstruction et l’agrandissement des bâtiments, la part départementale de la taxe d’aménagement permet aux Départements de financer des études liées à la connaissance des sites, des projets d’acquisition, de restauration, de gestion et de valorisation de sites naturels. Cette part départementale permet par ailleurs de financer les Conseils d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), ainsi que la gestion et l’aménagement des sentiers inscrits au plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées (PDIPR).

Les Départements gèrent ensuite les ENS en régie ou confient leur gestion à un organisme partenaire (collectivité locale, association, établissement public, etc.). Chaque Département breton est propriétaire de 50 à 180 sites, pour une surface d’environ 3 000 à 4 630 hectares. Le Département d’Ille-et-Vilaine assure majoritairement la gestion de ses sites en régie, mais aussi celle des terrains du Conservatoire du littoral situés en Ille-et-Vilaine. Les autres Départements bretons confient la gestion courante d’une partie de leurs propriétés à des partenaires (collectivités locales, associations, établissements publics, entreprises locales, notamment d’insertion ou encore particuliers via des conventions de gestion, etc.).

Dans la limite de leurs moyens financiers, certaines associations concourent aussi à la protection foncière des espaces naturels. Gestionnaire de 100 sites dans les quatre départements bretons, Bretagne Vivante est également propriétaire ou copropriétaire de 17 sites.

La protection contractuelle +

Les Parcs naturels régionaux (PNR) développent un projet de territoire, fondé sur la préservation et la valorisation de leur patrimoine, l’aménagement du territoire, le développement économique et social, l’éducation et la formation du public. Ils sont régis par une charte, négociée entre les acteurs et les signataires, et mise en œuvre par le syndicat mixte de gestion du parc. A ce jour, il existe deux Parcs naturels régionaux en Bretagne : le PNR d’Armorique et le PNR du Golfe du Morbihan. Un troisième projet de Parc est en cours d’élaboration : le projet de PNR Vallée de la Rance- Côte d’émeraude. 

Composé de sites désignés au titre de la directive « Oiseaux » (Zone de Protection Spéciale) et de la directive « Habitats, faune, flore » (Zone Spéciale de Conservation), le réseau Natura 2000cherche à concilier les exigences écologiques des habitats naturels et des espèces avec les nécessités économiques, sociales et culturelles. La gestion des sites désignés repose sur l’élaboration d’un document d’objectif (DOCOB) réalisé par un opérateur, généralement une collectivité locale, en concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire. En France, la démarche contractuelle est privilégiée : une fois approuvé par le préfet, le DOCOB aboutit à des propositions de contrats ou de chartes avec les différents acteurs du site. En Bretagne, le réseau Natura 2000 compte 81 sites, qui se superposent dans la plupart des cas. Les deux tiers des sites sont littoraux ou marins (Baie du Mont-Saint-Michel, Trégor-Goëlo, Baie d’Audierne, Golfe du Morbihan…) mais de grands ensembles existent également à l’intérieur des terres (Monts d’Arrée, Vallée du Scorff, Marais de Vilaine…). 

Les Opérations Grands Sites (OGS) correspondent à des projets de réhabilitation et de gestion des sites classés les plus prestigieux et les plus fréquentés de France. Démarches partenariales portées par les collectivités locales et soutenues par l’État, ces opérations se traduisent notamment par la réhabilitation de zones dégradées et l’amélioration ou la création d’équipements d’accueil. A termes, elles visent l’obtention du label Grand Site de France. En Bretagne, trois sites portent aujourd’hui ce label : le Grand Site de France Cap d’Erquy – Cap Fréhel, le Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon et le Grand Site de France Pointe du Raz en Cap Sizun. Une Opération Grand Site est également en cours depuis 2020 sur la Presqu’île de Crozon. Elle s’articule avec les autres outils de protection des espaces naturels déjà déployés sur le territoire dans le but de fournir une vision d’ensemble en matière de préservation des espaces naturels et des paysages.

La protection au titre de conventions internationales +
  • 4 sites RAMSAR 
  • la Réserve de biosphère d’iroise, lieu désigné par l’UNESCO pour expérimenter et illustrer des pratiques de développement durable à l’échelle régionale
  • les biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco  
📺 #BIODIVERSITÉBZH, LE PORTRAIT : JEAN-FRANÇOIS LEBAS



Retour en janvier, une période active pour les gestionnaires dans la Vallée du Canut, l’un des 58 Espaces Naturels Sensibles situés sur le Département qui s’affairent entre éco-pâturage, entretien de la lande et des sentiers de randonnée.

Un reportage pour comprendre :
🙎‍♂️En quoi consiste le métier de gestionnaire d’espace naturel ? 🌿🦉🌸
↗️ En savoir plus sur la stratégie de labellisation de nouveaux ENS gérés par les communes et EPCI accompagnés par le Département Ille-et-Vilaine 🤝
🚶‍♀️Les enjeux de gestion entre limitation de l’empreinte l’humain sur son environnement et l’accès pour les visiteurs et visiteuses à une naturalité forte accessible à moins de 20 minutes de chez soi.

Visionner le reportage complet
CONTACT
Maud Bernard
Chargée de mission espaces naturels
07 53 87 61
maud.bernard[at]biodiversite.bzh
Forum des gestionnaires d'espaces naturels 2024
Forum des gestionnaires d'espaces naturels 2024

Rendez-vous annuel du RGENB, ce temps dédié au partage de connaissances et d’expériences rassemble l’ensemble des professionnel·les des organismes publics et privés œuvrant pour la préservation et la gestion des milieux naturels bretons terrestres, aquatiques et marins.

Présentations disponibles !
Annuaire de la recherche-action dans les espaces naturels bretons
Annuaire de la recherche-action dans les espaces naturels bretons

Composé de deux parties ; unités de recherche et structures du tiers-secteur de la recherche et contacts de chercheur·ses breton·nes, cet annuaire a été créé pour renforcer les partenariats entre les gestionnaires d’espaces naturels et les acteurs de la recherche-action.

Consulter l'annuaire
La Rencontre « Gestionnaires & chercheur·ses »
La Rencontre « Gestionnaires & chercheur·ses »

Cette journée organisée le 19 octobre à Rennes en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne a réuni plus de 90 chercheur·ses, gestionnaires et leurs partenaires pour renforcer les collaborations entre gestionnaires et chercheur·ses.

Présentation disponible !
Un guide pour organiser sereinement un événement « zéro impact » dans un espace naturel protégé
Un guide pour organiser sereinement un événement « zéro impact » dans un espace naturel protégé

Gestionnaires et pros du tourisme, de la culture et du sport, comment bien organiser un événement « zéro impact » dans les espaces naturels protégés ?
👉  Infos, recommandations, conseils et contacts dans ce guide porté par le RGENB

Télécharger le guide

À retenir

UN PATRIMOINE NATUREL BRETON A PRÉSERVER
  • La région Bretagne est couverte en outils de protection (sur terre et en mer) à hauteur de 25,35 % de son territoire et 0,38 % de ces aires protégées sont sous protection forte. 
  • Dans le cadre de la politique gouvernementale de préservation de la biodiversité, la Direction de l’eau et de la biodiversité (DEB) du Ministère en charge de l’environnement a initié en décembre 2020 la Stratégie nationale pour les aires protégées (SNAP) 2020-30. Cette stratégie unifiée pour l’hexagone et les outre-mer concerne tous les types statutaires d’aires protégées, et s’intéresse tant à leur création qu’à leur gestion. Particulièrement ambitieuse pour la région Bretagne, elle vise la protection de 30 % des espaces naturels terrestres et marins nationaux d’ici 2030, dont 10% en protection renforcée.
  • Avec ses 2 730 km de côtes, la Bretagne possède également le plus long linéaire côtier de l’hexagone découpé et marqué par une alternance rapide de substrats durs (chaos rocheux, falaises…) et meubles (dunes, vasières…). Au total, 9,71% des aires protégées bretonnes sont intégrées dans l’espace maritime, dont 0,14% en protection forte.
  • 70% des entités insulaires de l’hexagone sont localisées en Bretagne (soit 5 500 entités cartographiées totalisant 19 900 ha)
  • Une mosaïque de milieux parmi les plus complexes de l’hexagone les milieux agricoles dominent en occupant 70% de la surface totale bretonne. 24% sont occupés par les forêts, fourrés, landes et prairies et 6% par les terres artificialisées (zones urbaines, industrielles et commerciales)
  • Un réseau hydrographique particulièrement dense avec 640 bassins versants et 30 000 km de cours d’eau
    (source : Observatoire de l’Environnement en Bretagne). 
DES ENJEUX DE BIODIVERSITÉ FORTS
  • Les travaux du Conservatoire botanique national de Brest (CBNB) et d’une cinquantaine d’experts faunistiques, animés par l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne et validés par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) permettent de disposer de listes rouges régionalesL’état de santé des espèces peut s’évaluer de plusieurs manières. En Bretagne ont été développées les méthodes de risque régional de disparition, d’état régional de conservation ou encore de responsabilité biologique régionale
    (source : Observatoire de l’Environnement en Bretagne).
  • Les enjeux de connaissances sur le patrimoine géologique se concentrent sur les 199 géotopes recensés dans le cadre de l’Inventaire régional du patrimoine géologique, mené par la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne (SGMB) : 25% des géotopes inventoriés présentent un intérêt national ou international