La Chouette effraie, un nouveau prédateur pour l’Océanite tempête à Molène

Publiée le 12 janvier 2023

Une étude de Bretagne Vivante en lien avec le Parc naturel marin d’Iroise sur l’impact de la prédation des Effraies de clochers, nouveau nicheur sur l’archipel, sur la rare Océanite tempête vient de paraître. Quel est l’impact de cette nouvelle prédation sur les populations des Océanites tempête de Molène ?

Océanite tempête © Bretagne Vivante
Un cas original de spécialisation alimentaire de l’Effraie des clochers sur des oiseaux marins en milieu insulaire

Tout commence en 2017 sur l’île de Béniguet dans l’archipel de Molène lorsqu’une Effraie des clochers, espèce occasionnelle, est régulièrement entendue au printemps. En 2018, l’espèce est de nouveau présente au printemps, l’Effraie des clochers est alors considérée comme nicheur possible sur l’île.

C’est en 2020 que les choses s’intensifient et que la preuve de reproduction de l’espèce est obtenue, les chouettes se sont installées dans un terrier ! Jusqu’alors, si la nidification de l’espèce sur l’île d’Ouessant avait déjà été observée, ce n’était pas le cas dans l’archipel de Molène.

En 2021, un couple niche sur l’île de Béniguet et se nourrit de micromammifères, de passereaux, mais également de plusieurs dizaines d’Océanites tempête ! Ce sont alors les premiers cas de prédation d’Océanites par la chouette effraie observés dans l’archipel de Molène.

Récit et vidéo de l'étude menée par Bretagne Vivante en lien avec le Parc naturel marin d'Iroise
Collecte annuelle de pelotes de réjection d’Effraie des clochers
Collecte annuelle de pelotes de réjection d’Effraie des clochers

Afin de suivre l’évolution des populations de Micromammifères, le Groupe Mammalogique Breton réalise une collecte annuelle de pelotes d’Effraie des clochers. Ces pelotes, une fois décortiquées et les proies qu’elles contiennent identifiées, sont des sources d’informations précieuses.

Participer à la collecte