Le Réseau de l’accompagnement se mobilise pour aider les territoires à renaturer et végétaliser les espaces
Les solutions de renaturation des villes s’accompagnent d’une kyrielle de co-bénéfices. Elles contribuent à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique tout en restaurant la biodiversité. La nature en ville répond aussi à une forte demande sociétale. Grâce aux nombreux financements disponibles, les territoires bretons engagent des actions concrètes qui nécessitent, de fait, une mobilisation des contributeurs et contributrices du Réseau de l’accompagnement.
La Rencontre du Réseau de l’accompagnement organisée le 14 mars dernier à l’Université de Rennes a permis de monter en compétence sur le sujet, d’identifier les expertises disponibles au sein du Réseau pour mieux accompagner collectivement les projets #biodiversitéBZH qui émergent (un projet #biodiversitéBZH, kézako ?). De l’idée à la valorisation de l’action, de nombreux contributeurs et contributrices du Réseau peuvent en effet accompagner les porteurs de projet.
🧠 Brainstorming : s’organiser ensemble pour accompagner les projets de renaturation
Un des premiers enjeux autour de ces projets est bien sûr l’ambition écologique du projet. A ce titre, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne qui finance à travers le Fonds vert ces projets a rappelé que la renaturation doit participer à l’adaptation des espaces urbanisés aux impacts du changement climatique en réduisant leurs vulnérabilités grâce aux Solutions fondées sur la Nature.
Le CEREMA qui intervient auprès des collectivités pour les aider à réussir le défi de la transition écologique de leur territoire a présenté ses accompagnements sur la renaturation. De l’identification des espaces favorables à des projets permettant d’accroître la résilience à l’élaboration de stratégies locales, en passant par des actions d’animation et de sensibilisation auprès des collectivités locales et la mise à disposition de ressources (disponibles sur l’interface MaQuestion #biodiversitéBZH) ; ce temps d’échanges a permis de bien cerner les modalités d’intervention de cet acteur technique de référence. Très utile donc pour tous les contributeurs et contributrices du Réseau afin d’identifier à quel moment et pour quel appui le CEREMA peut être sollicité.
L’intervention du CAUE 29 a permis de mettre en avant des programmes expérimentaux menés dans le Finistère comme les transformations de cours d’école avec le dispositif CHIFOUMI, des cimetières avec le programme VIVANTS ou encore de faire avec le « déjà-là » en permettant à des architectes et urbanistes de résider sur 6 mois in situ pour proposer un programme adapté aux qualités du lieu et des usages dans le cadre de PAF ! (Programmation Active en Finistère).
Des initiatives très inspirantes pour les membres du Réseau de l’accompagnement qui font appel en effet à de nombreuses compétences et expertises. De la sensibilisation à la réalisation de ces actions, chacun·e a pu prendre conscience du rôle qu’il ou elle peut jouer dans ces projets qui ont vocation à se démultiplier mais aussi de bien se connaitre au sein du Réseau pour savoir comment mieux travailler ensemble pour des projets ambitieux et impactant favorablement la biodiversité.
Vous souhaitez renaturer un espace ? L’interface MaQuestion #biodiversitéBZH va vous mettre en relation avec des ressources documentaires, des contacts
du Réseau breton de l’accompagnement et des pistes de financement !
Ouesco, le syndicat mixte du SAGE Ouest Cornouaille qui agit notamment pour la restauration des milieux aquatique du Cap Sizun au Pays Bigouden, nous emmène au fil du ruisseau de Saint-Jean, au coeur de la commune de Plonéour Lanvern dans une vidéo inspirante !