Paillage plastique paysager : appel à données et retour d’expériences
Jean-Luc BISCH
jean-luc.bisch[at]neuf.fr
06 18 86 60 18
Description de l'appel
Bonjour à tous,
Je travaille à faire interdire à terme (le plus court possible !) l’utilisation des paillages plastiques dans les aménagements paysagers. Ces paillages, le plus souvent en polypropylène tissé, ont deux utilisations principales. La première pour des plantations : le paillage couvre le sol autour des plants installés pour empêcher l’arrivée spontanée de plantes concurrentes et pour limiter l’évaporation du sol. C’est d’ailleurs la fonction originelle du paillage jadis constitué de matériaux naturels comme la paille.
La seconde en couverture de sol pour ne plus avoir à entretenir la végétation (talus, pied de clôture par exemple). C’est en quelque-sorte un substitut des phytocides.
Ils ont un impact négatif sur la biodiversité (absence de fleurs sauvages pour les insectes…), sur le bilan carbone (fabriqué à base de produit pétrolier et empêchant le stockage de carbone dans le sol), donc sur le climat, et aussi sur la pollution plastique : dégradation progressive en fins éléments qui polluent tout l’écosystème, du sol aux océans.
Pour étoffer mes connaissances et mon argumentaire, j’en appelle à vos savoirs et je recherche notamment :
– des données sur la commercialisation de ces produits et leur place sur le marché par rapport aux toiles biodégradables : quantités commercialisées par les vendeurs, installées par les paysagistes
– des retours d’expériences des collectivités publiques sur une stratégie de dépose de plastiques antérieurement installés
– des retours d’expériences de ces mêmes collectivités ou d’autres acteurs sur les solutions alternatives mises en place (techniques et acceptation culturel du « moins propre »)
– toute contribution que vous jugeriez utile.
MERCI à vous.
Jean-Luc BISCH
jean-luc.bisch[at]neuf.fr
06 18 86 60 18